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PATRIMOINE ET HISTOIRE

LAUNAC est crée en 1200.
LAUNAC, origine du nom : peut être du Latin léo « lion » et du suffixe – acun.
Deux églises, Saint Etienne puis celle de Galembrun, et son Château.
Ce village possède une histoire qui remonte à l’époque romaine avec le camp de Léo Nacum.
Superficie de la commune : 2232 ha 28 a

Launac  au fil du  temps :

Launac était déjà occupé à l’époque gallo-romaine par un  ‘fundus’, grand domaine agricole gallo-romain : le domaine de Léonus.
Il y a ensuite peu d’éléments sur ce que devint l’endroit  durant le premier millénaire

Bien plus tard au XIIe siècle,  les Terride  famille de Saint-Georges près de Cologne,  vicomtes de Gimoes,   y élevèrent  un puissant château qui entraîna la création d’un village fortifié.  Celui-ci passa en 1148 dans la maison de L’Isle-Jourdain par le mariage des d’Escarron de Terride  avec Bernard Jourdain. Le village  devint un des centres les plus importants de la région.
Il fut successivement appelé Leonacum  puis Leonaco vers 1200,  Leunac  et Léonac en 1779.

En application du traité de Paris de 1229 qui mettait  un terme à la croisade des albigeois, le château vit ses remparts démantelés,  conséquence de la nouvelle allégeance du comte de Toulouse et des seigneurs locaux au roi de France. Le traité de 1229  ne signifia pour autant pas la fin du mouvement cathare qui perdura dans la région de manière clandestine jusqu’au début du XIV siècle. Un des derniers grands ‘bonshommes’ (prêtre dans la religion cathare)  connu fut arrêté non loin d’ici à Beaupuy en 1309.

Érigée en baronnies, Launac devint le fief d’une branche cadette des seigneurs de L’Isle. Isarn Jourdain de l’Isle  fortifia  à nouveau le château en 1297 et dota les habitants d’une charte de coutumes afin de préserver la vie du village.

En 1362 les armées d’Armagnac et de Foix s’affrontèrent  à  Launac en une sanglante bataille qui  eut lieu à la limite du territoire de Thil,  au lieu-dit  ‘Le palot’. Ce combat vit la victoire des armées de Gaston de Foix. Le compte d’Armagnac  et  900 gentilshommes furent faits prisonniers. C’est au château de Launac que Gaston Phébus fixa une rançon  de  plus d’un million de florins d’or  ce qui en fit un de seigneurs les plus riches de son temps.

Au début du XV ieme siècle, le château fut agrandie et le village restauré.
Le château actuel, qui conserve de nos jours son aspect militaire, fut bâti au XVe siècle par les Carmaing de Nègrepelisse sur un plan rectangulaire. 
Il comportait une tour d’angle et une rangée de mâchicoulis pourtant un chemin de ronde éclairé d‘étroites ouvertures.
Une période de calme allait pouvoir s’établir et Launac fut érigé en Comté en 1566 par lettres royales.

En 1637, Gaspard de Philibert, trésorier d’Espagne se rendit acquéreur de la baronnie rapidement revendue en 1682 à  un bourgeois enrichi,  le Capitoul Richard Dejean, lequel orthographia bientôt son nom De Jean. Ce nouveau seigneur imbu de ses privilèges tenta de fouler au pied quatre siècles de coutumes à  Launac,  mais les habitants ne se laissèrent pas brimer : après un long procès ils abandonnèrent  le village pour se réfugier à Beaumont de Lomagne, et n’acceptèrent de rentrer qu’après avoir obtenu une transaction honorable. Ruiné, le fils de Richard de Jean assista en 1710 à la vente aux enchères de la baronnie qui fut adjugée à Nicolas Daguin, capitoul, trésorier général de France.  Son fils Joseph Daguin, président au parlement, se retira en 1737 au profit de Jean François Tournier de Vaillac.  Un nouveau procès opposa cette famille aux launacais.   Elle demeurera néanmoins à Launac jusqu’à la révolution.

Centre commercial et siège d’une importante baronnie, Launac fut peuplé au XVIIIe siècle de nombreux bourgeois enrichis, s’occupant les charges de la seigneurie.  Une famille s’illustra  particulièrement : la famille de Goudin  qui gravit les degrés qui la séparait de la noblesse. Guillaume de Goudin prit le titre de seigneur de Launac et son petit-fils  participa à la rédaction des cahiers de doléances en 1789.   Ces registres montrent un nombre important de juges, hommes de loi, praticiens, officiers de santé… et font ressortir un niveau élevé d’instruction ; ils dressent  une liste de revendications d’une portée politique et morale significative s’élevant au-dessus des problèmes purement locaux : égalité devant l’impôt, vote par tête, monarchie constitutionnelle…

Passé l’orage révolutionnaire, Launac se fondit dans l’activité agricole paisible qui était la vocation dominante du canton.

 D’après principalement des documents fournis par l’Office de Tourisme des Hauts Tolosans, notamment de M Comby.

 

Le Château de Launac

Aujourd’hui le village de Launac de 1 424 habitants, situé à 25km de Toulouse, possède un Château édifié au début du XIIIe siècle par le Vicomte de Gimoes.
Ce puissant Château, aperçu fort loin, sera démoli en partie, en exécution du traité de Meaux en 1229, en épargnant cette Tour ou se trouve intérieurement la Salle des Chevaliers, classé à ce jour en monument historique.
Après le directoire, l’impôt des Trois Vieilles à pour conséquence d’inciter la famille de Carrière à murer les fenêtres à mereaux, percées à la Renaissance.

La famille abandonne le Château aux fermiers qui l’utilisent à des fins agricoles, jusqu’en 1971. Les nouveaux propriétaires entreprennent pendant 14 ans une restauration exemplaire qui sera terminée en 1984.
A ce jour, le Château accueille des groupes divers leur permettant de connaître et d’apprécier une atmosphère médiévale et seigneuriale.

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